quant à l’application de certaines des mesures annoncées par le gouvernement. Avant de procéder à la mise en œuvre à l’échelle québécoise de ce nouveau système de consigne, elles réitèrent leur demande d’avoir un portrait d’ensemble sur le plan économique et environnemental.
« La création de 400 centres de dépôt pour gérer une nouvelle consigne visant à récupérer, notamment, les bouteilles d’eau et les bouteilles de vin et spiritueux, peut paraître intéressante », soutient Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. « Cependant, force est de constater que plusieurs questions demeurent sans réponse quant à son implantation, c’est pourquoi nous avons joint notre voix à celle des acteurs concernés pour réclamer une étude d’impact économique sur l’implantation de ce nouveau système public. »
« Certaines entreprises, dont des détaillants, ont exprimé plusieurs préoccupations, dans les derniers mois, quant aux orientations exprimées jusqu’à maintenant dans la région du Grand Sud-Ouest de Montréal », affirme Mme Anne-Marie Lelièvre, directrice générale de la CCISOM. « Parmi les enjeux importants, il importe d’assurer l’accessibilité des centres de dépôt partout sur le territoire québécois, et ce, même dans les régions plus éloignées et plus difficiles d’accès. »
Pour la FCCQ et la CCISOM, il importe que le modèle d’affaires proposé soit en mesure de supporter la logistique additionnelle pour gérer les nouveaux intrants consignés. « Ces changements doivent aussi faciliter la participation des industries, commerces et institutions, les ICI, sans imposer de pénalités indues aux entreprises qui n’atteindraient pas les cibles », poursuit Charles Milliard. « Les entreprises de partout au Québec voudront collaborer à l’élaboration des objectifs de récupération et de traitement des matières résiduelles au cours des prochaines années. »
Le verre ne doit plus être envoyé à l’enfouissement
La FCCQ et CCISOM constatent l’existence d’un problème d’ordre structurel auquel doit également s’attaquer le gouvernement. À la sortie des centres de tri, 63 % du verre est acheminé vers des lieux d’enfouissement, servant de recouvrement aux résidus ultimes. Parallèlement, certains centres de conditionnement du verre fonctionnent à peine à 15 % de leur capacité en termes de conditionnement du verre issu de la collecte sélective. « Il y a là une incohérence évidente lorsque des entreprises doivent acheter leur matière première, le verre, tandis que cette matière n’est pas valorisée dans un autre contexte », souligne Charles Milliard.
La FCCQ et CCISOM encouragent donc le gouvernement à ajuster le régime de compensation actuel pour favoriser le conditionnement du verre et décourager son utilisation comme matériau de recouvrement dans les lieux d’enfouissement.
Les centres de conditionnement et des centres de tri doivent être modernisés
Pour la FCCQ et la CCISOM, la modernisation des centres de tri doit enfin se matérialiser. « Les évènements des derniers jours, où des centres d’un peu partout au Québec font face à la possibilité de cesser leurs activités, ont à nouveau démontré toute la nécessité de revoir les modèles d’affaires en vigueur et de moderniser les installations », ajoute Mme Lelièvre.
La FCCQ et CCISOM encouragent également le gouvernement à donner suite à la demande des centres de conditionnement, qui ont un rôle fondamental à jouer dans la chaîne de revalorisation du verre, en créant un programme de modernisation des centres contribuant à l’atteinte des plus hauts standards de qualité, attendus par les recycleurs.
« Il est clair pour nous qu’il s’agit d’un enjeu de société important. Pour cette raison, le gouvernement du Québec a un rôle à jouer pour s’assurer que le modèle proposé soit viable sur le plan économique et environnemental », conclut Charles Milliard.
À propos de la CCISOM
La CCISOM représente les entreprises, les organismes et les individus œuvrant sur le territoire des arrondissements de Lachine, de LaSalle, du Sud-Ouest et de Verdun à Montréal. Elle s’est donné pour mission non seulement de doter les membres de la communauté d’affaires du Grand Sud-Ouest de Montréal d’un forum d’échanges, d’informations et de représentations afin de contribuer à leur croissance économique, mais plus encore de devenir un partenaire dans le succès de ceux-ci. Elle leur propose, entre autres, des activités qui constituent des sources de motivation et d’inspiration pour leur futur le territoire.
À propos de la FCCQ
Grâce à son vaste réseau de 130 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 50 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.
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Contact média
Anne-Marie Lelièvre | CCISOM
Directrice générale
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